Dans la catégorie Convalescence

Cette fois-ci, je crois que je le tiens enfin, il est là : mon dernier billet de la série « convalescence ». La fin d’une aventure commencée involontairement ce 2 décembre 2012, que je ne suis pas prêt d’oublier.

Nous sommes maintenant un peu plus d’un mois après le point final côté chirurgie, cette ablation du clou, il ne me reste plus qu’à combler les 2 trous laissés par les vis retirées :

Mon tendon rotulien n’a pas encore retrouvé toute sa souplesse et sa vigueur : impossible de forcer dessus en partant d’une position jambe pliée à 90°. Mais par contre je peux courir, vu que l’effort se fait avec la jambe assez tendue. Même si après chaque sortie j’ai mal à l’insertion de ce tendu sur le tibia, je vois bien que cela va en s’améliorant, d’où mon optimisme pour affirmer qu’il s’agit de la fin.

Il faudra un peu plus que les 3 semaines prévues pour que tout revienne à la normale, mais maintenant quelques semaines de plus ne font plus la différence, surtout depuis que je peux re-courir sans douleur ou presque.

Au moment de faire le point, ce qui me reviendra en premier, c’est le handicap et la gêne que j’aurais eu pendant mes périodes à béquilles : ne pas pouvoir se déplacer en portant quelque chose, passer son temps à les poser, les ramasser, les reprendre, argh ! Autant j’ai bien vécu la période de reprise ensuite, même si j’étais frustré et inquiet de voir que je n’arrivais pas à courir comme avant, mais ces béquilles !

Cela aura aussi été l’occasion de découvrir mon aptitude à accepter cette situation, je me suis agréablement surpris de zénitude… bien qu’au final je pense que l’énergie mise pour remarcher et revenir à la normale m’aura aussi un peu coupée de mes proches. Je ne m’en étais pas rendu compte sur le coup, mais en refaisant ce bilan je prends conscience de cette période où j’étais recentré sur moi-même, moins à l’écoute des autres.

Côté sport, bien sûr j’ai perdu les acquis en course à pied, il me faudra du temps pour revenir, mais cela est compensé par mes progrès en natation, qui m’ouvre les portes d’un essai au triathlon, et aussi en marche notamment dans les montées, ce qui je l’espère me servira pour mes prochains trails.

De mes 1ères sorties trails de ce mois de janvier, je retiens aussi que je n’ai pas trop d’appréhension. Bon, je prends encore des précautions sur les passages délicats en ralentissant bien, mais plus pour préserver ce tendon sur lequel je ne peux pas forcer que par peur de la chute.

Et quitte à devoir reprendre progressivement la course à pied, j’en profite aussi pour essayer de changer de foulée. Soyons clair, ma paire de VFF Bikila me servira uniquement pour marcher pendant encore longtemps je pense. Mais déjà avec les Xodus 4.0 et leur drop de 4mm, j’essaie d’oublier ma foulée sur le talon pour passer à l’avant du pied, et quand j’ai trop mal aux mollets j’utilise l’excuse de la reprise progressive recommandée par mon médecin pour marcher 

Pour finir, je remercie encore une fois celles et ceux qui m’auront encouragé tout au long de cette convalescence, merci pour tous les messages reçus !

A bientôt.

Fred

Ca y est, j’ai attaqué le dernier morceau de ma récupération : me faire enlever le matériel restant dans ma jambe. Il parait qu’on peut garder ce matériel, que ce n’est pas une obligation de l’enlever : mais dans mon cas, j’ai toujours ressenti une gêne, alors pas question de garder cette ferraille dans la jambe. En plus, je le vois comme une épée de Damoclès, au moindre souci sur cette même jambe ce clou et ces 2 vis restantes auraient tout compliqué.

Dimanche soir, entrée à la clinique, bon ben c’est ambiance hôpital quoi. 1ère douche à la bétadine, et lundi matin réveillé à 5h30 pour une autre douche à la bétadine, 7h départ pour le bloc opératoire. L'anesthésiste ne m’aura même pas fait décompter, je reprends conscience dans la salle de réveil vers 10h30, pour remonter dans ma chambre à midi.

Pas trop de douleur, mais pas le droit de plier le genou, pour préserver le tendon qui a été mis de côté pour sortir le clou. Le chirurgien m’a dit qu’il avait eu du mal à ressortir le clou, car il était bien enfoncé dans le tibia.

L’un des premier point positif que je vois, c’est que maintenant, jambe tendue, j’arrive à recroqueviller mon gros orteil, chose qui m’était impossible avec le clou et les vis en place. J’espère donc que cela augure du bon pour les prochaines semaines.

Voilà, cette aventure va donc se finir par 3 jours d’hospitalisation et 2 à 3 semaines de convalescence pour que le genou se remette et cicatrise bien.

Salut, 

ça faisait un moment que je n'avais pas donné de nouvelles... preuve que les choses allaient bien  Enfin bon, il faut tout de même relativiser, depuis mon triathlon-duathlon en juin dernier, 6 mois pile après ma blessure, je n'ai recouru que 2 fois : 

- une fois pour voir en début d'automne, et j'ai vu que j'avais encore mal ou du moins encore une gêne suffisament importante pour m'empêcher de courir comme avant

- une fois avec le fils de mon amie fin novembre, pour le préparer à sa 1ère course, et les sensations n'étaient guère meilleures 

Bref, je me suis fait une raison : les 2 vis qui restent vers mon genou et le clou dans le tibia ne cohabitent pas très bien avec mes chairs quand il s'agit de courir. Je me suis donc tourné vers la marche, je tiens maintenant un bon 6.5km/h de moyenne si le terrain est plat, sans bâtons, j'ai gardé le vélo, la salle de sports.

La bonne nouvelle, c'est que j'ai bien progressé en natation : 1.4km en 42min en mars, en étant incapable de faire plus de 200m de suite, et maintenant c'est 2km en 52-53min, avec des séries de parfois 5-600m de suite !  Ouais bon, je suis pas encore prêt de sortir 1er de l'eau sur un triathlon, mais ça me permet d'envisager un éventuel courte distance et ses 1.5km de natation pour 2014, si je garde le rythme. 

L'autre bonne nouvelle, c'est que je viens de voir mon chirurgien : un an après le clou est toujours là 

Mais d'ici 15 jours il ne sera plus là, le 16 décembre on enlève les 2 vis et le clou, enfin le chirurgien, moi je dormirais. C'est un peu plus lourd que ce que je pensais, 3 jours d'hospitalisation, mais pas d'interdiction d'appui après l'opération, ma seule gêne devrait être la cicatrice au genou, c'est bien.

Rendez-vous donc maintenant après l'ablation de ce clou, en espérant que je puisse reprendre la course en 2014 comme avant !

A bientôt.

Fred 

Salut, 

je m'aperçois que mes dernières nouvelles sur le blog datent de quasiment un mois. Depuis, on m'a donc retiré les 2 vis vers ma cheville droite qui verrouillait le clou. Le soir même de l'opération, j'avais le droit de prendre un appui complet sur ma jambe ! Cela marquait alors le début du retour à la normale, enfin ! 

Aujourd'hui, ma cheville est toujours assez enflée, j'ai quelques douleurs au talon, à peu près là où s'insert le tendon, et je traine toujours cette tendinite au releveur. Et oui, après 1 mois et demi sans poser la jambe, puis un mois à ne la poser que partiellement, le retour à l'utilisation complète de ma patte droite ne se fait pas sans que les tendons et autres chairs ne se plaignent de ce retour au travail 

Un peu comme moi d'ailleurs, avec un retour au travail un peu difficile dans ce contexte de crise, il faut se remettre dans l'ambiance, appréhender ce qui a changé. Ah, et puis aussi raconter 10 fois par jour ce qui m'est arrivé, mais maintenant je fais court. Bon d'un autre côté, c'est agréable de voir que les collègues se demandent où j'étais passé, prennent un peu des nouvelles, je ne vais pas me plaindre ! 

Nous sommes donc maintenant à peu près 3 mois après mon accident, et je peux dire que je remarche  Bien sûr, le pas est encore boîtant, et je continue de prendre une canne de marche pour sortir, mais plus besoin d'aide à l'intérieur ou même dehors pour marcher aux alentours de la maison. J'ai repris le vélo, presque sans soucis, sans douleur particulière. Pour la natation, le genou droit se plaint un peu des mouvements de jambe en brasse, mais ça va. Je me sentirais presque même limite prêt pour recourir... mais ce ne serait pas raisonnable, entre la cheville enflée et le releveur douloureux. 

Je suis très content d'en être là, après des semaines à me demander si ça allait bien se passer. Ce qu'il y a de sûr, c'est que les témoignages sur les forums internet ne remontent pas le moral : je n'ai trouvé que des exemples de personnes qui 6 mois après ne remarchaient toujours pas sans cannes et autres soucis. Bref, je me suis posé beaucoup de questions... et je suis heureux de tenir maintenant ma réponse, ça va ! 

A bientôt. 

Fred

Hello, 

depuis mon dernier billet, il y a eu un peu de nouveau à propos de cette jambe fracturée, qui récupère bien. La semaine dernière, après confirmation par la radio du bon cal osseux du tibia, mon orthopédiste avait donc décidé d'aller plus loin : on programme l'opération pour enlever les vis inférieures, celles vers la cheville. Cool donc, avec l'espoir de vite retrouver tout ma mobilité. L'opération est prévue la semaine prochaine, j'ai hâte. Enfin quoique, la vision de ce spécialiste en train de prendre en photo ma radio accrochée au mur "pour voir quel type de vis" j'avais m'a presque mis un doute, faut-il que je vienne avec mon set de tournevis Facom ?? 

A côté de cela, il ne m'a quand même pas permis de reposer complètement le pied, juste faire comme les semaines précédentes, augmenter la charge de 5kg/semaine. Sur ce point j'étais un peu déçu, mais en fait je crois qu'il a peur qu'en m'appuyant de tout mon poids sur ce tibia encore fixé au clou, les vis ne cassent, comme cela semble arriver souvent. 

Du coup, je suis un peu entre 2 eaux. Je me trimballe toujours avec mes deux béquilles, mais parfois pour me retourner ou faire un pas ou deux avec quelque chose dans les mains, je les oublie...  Satisfaction de refaire mes premiers pas sans aide, mais je me force à limiter ceux-ci au maximum pour éviter un souci de dernière minutes. 

D'un autre côté, depuis que je peux poser le pied et surtout depuis que j'ai reçu mes crampons pour béquilles, je peux à nouveau aller marcher et prendre l'air même s'il y a de la neige sans trop m'inquiéter. 

Cela m'a permis de refaire des tours sympas... mais cela s'est aussi soldé par une tendinite au releveur. Bah oui, après plus d'un mois dans poser le pied, remarcher ne pouvait se faire sans soucis... Du coup, mon kiné traite aussi cette tendinite, vu qu'il attend que les vis partent pour travailler plus la souplesse de la cheville. 

Voilà, la prochaine étape est donc la semaine prochaine, hospitalisation d'une journée pour enlever ces vis. On m'a d'ailleurs faire remplir des tonnes de papier pour cette chirurgie ambulatoire qui devrait à peine prendre 20min, alors que je n'ai rien eu à faire pour qu'on m'ouvre le tibia pour y passer un clou !  Bon je comprends pas trop la logique, mais je rempli mes papiers, sagement...

La suite une fois que  je serai allégé de ces 2 vis ! 

A+. 

Fred

Bon, ça y est, pour la 1ère fois depuis mon accident, je commence à trouver le temps long. Il faut dire que jusque-là, j'avais eu des évènements permettant une progression régulière : 

- les agrafes qui sautent et me permettent de refaire de l'exercice le 20 décembre

- l'autorisation de reposer le pied au sol, en appui partiel au 9 janvier

Depuis, j'ai regagné côté muscles de la cuisse, amplitude de mouvement du genou (quasiment comme avant) et amplitude au niveau de la cheville. 

Sauf que c'est sur ce dernier point que ça bloque. En flexion dorsale, l'amplitude reste limitée, ce qui me gêne à la fin du déroulé lors de mes pas. Et je ressens aussi cette gêne lorsque je fais des exercices d'exension du pied pour re-muscler le mollet, ça coince. 

En fait, c'est sur l'avant de la cheville qu'il y a un souci. D'ailleurs mon kine me l'a confirmé, au maximum de l'amplitude en flexion dorsale le tendon d'Achille n'est pas étiré au maximum, donc ce n'est pas lui qui me gêne. Les fautives semblent donc être les vis qui tiennent le clou en bas, et qui sont vraiment juste au-dessus de la cheville. 

Du coup, j'ai l'impression de ne plus progresser, sur cette souplesse de la cheville et aussi sur la charge au niveau de la jambe. Je pense que je pourrais commencer à essayer de remarcher presque sans béquilles, mon kiné pense que je pourrais prendre l'appui total lui aussi. Mais le spécialiste a dit seulement la moitié du poids, alors je ronge mon frein, ce serait bête de gâcher un mois et demi de convalescence pour essayer de gagner une semaine. Mais c'est dur...

Voilà, j'attends donc maintenant avec impatience le prochain rendez-vous chez l'orthopédiste, et surtout la date pour l'opération d'ablation des vis inférieures, en espérant que l'amplitude manquante vienne ensuite rapidement !

Déjà un mois et demi depuis mon accident et l'opération, me voici à la moitié de ma période théorique de convalescence et de mes trois mois d'arrêt. Le fait de pouvoir poser le pied m'a permis de faire des progrès ces derniers temps : en me forçant à bien faire le déroulé du pied, j'oblige ma cheville à un peu plus de souplesse. Même si en flexion je n'ai pas tout récupéré, pour la 1ère fois depuis un moment j'ai fait des progrès et gagné un peu d'amplitude. 

Même constat au niveau du genou, l'impression de "flottement" disparait peu à peu, je le sens mieux tenu, même s'il fait un peu que je le chauffe avant de faire des exercices, car les douleurs liées au tendon rotulien sont toujours un peu présentes. Voici d'ailleurs les 2 jambes pour comparaison, l'appareil a accentué un côté violacé sur la jambe blessée. Côté cuisse, je regagne petit à petit, par contre au niveau du mollet, il y a encore du boulot...

J'avais même enfin pu faire ma 1ère "sortie", 1h avec les cannes à marcher pour prendre l'air, ma 1ère marche plus longue que mes 300m pour aller au kiné depuis décembre ! Au retour, la cheville sera un peu douloureuse, à cause de l'amplitude imposée lors de la fin du déroulé du pied, et surtout les mains, il me fallait vraiment des gants de vélo rembourrés sur la paume, et non de simples gants pour le froid...

Mais voilà, l'arrivée de la neige a mis un terme à ce bout de liberté. J'en suis doublement frustré : plus de sortie, et en plus je ne peux pas profiter de la neige cette année, pas de raquettes ni rien ! J'avoue avoir tout de même réfléchi à sortir quand même, après tout j'ai 4 appuis, enfin 3.5 avec l'appui limité de la jambe droite... mais non, j'ai besoin de mes 3 membres restants, une pauvre blessure au poignet et il ne me resterait plus que le fauteuil roulant pour bouger si je ne peux plus tenir mes cannes !

C'est dommage, j'avais retrouvé un peu d'indépendance, comme aller au kiné tout seul, faire un saut au supermarche à côté, bah fini. Bon, limite avec le verglas qui se cache sous la neige d'hier et d'aujourd'hui, j'en ai moins de regrets, ce n'est franchement pas jouable !

Voilà, bon par frustration j'utilise mon haltère et maintenant aussi des élastiques, pour varier un peu les séances de renforcement. Je m'amuse aussi pas mal avec l'électrostimulateur que je viens de recevoir, pour re-muscler en douceur le mollet, et faire disparaitre les douleurs à la cheville après l'exercice. J'en ai parlé à mon kiné, qui m'a expliqué qu'avec les 2 vis juste au dessus, c'était normal. D'ailleurs il m'a fait découvrir que je pouvais sentir le bourrelet sous la peau lié aux têtes de vis, brrr...

Allez, après la neige, ce sera le beau temps et les sorties de nouveau ;-)

A+ 

Fred

PS : édition pour ajout d'une photo de l'état actuel ;-)

Salut, 

et bien ça y est, déjà un un peu plus d'un mois après l'accident, et 1ère étape, le passage chez l'orthopédiste pour avis sur la radio de contrôle. Avis positif, ça se ressoude, le spécialiste trouve même que côté péroné, le cale osseux n'est pas si mal. 

Résultat, je suis autorisé à reprendre l'appui sur ma jambe droite, mais de manière ordonnée : tout d'abord 15-20kg de charge, puis on augmente de 5kg par semaine pour arriver à la moitié de mon poids, soit 35kg, dans un mois. C'est une bonne nouvelle, reprendre l'appui va me permettre de bien mieux retravailler la souplesse de la cheville, et la musculature autour du genou. Et puis cela me libère aussi de la peur d'un appui accidentel qui ruinerait la consolidation déjà effectuée. 

Je vais aussi pouvoir passer à d'autres exercices de musculation avec mes bandes élastiques. Comme dit, le genou reste douloureux, par manque de guidage musculaire j'ai l'impression, mais certainement aussi des suites de l'opération, le tendon rotulien déplacé pour l'insertion du clou par exemple. Il y a aussi le mollet qu'il va falloir remuscler, car lui n'a rien fait depuis plus d'un mois et l'interdiction d'appui. Enfin, je vais aussi pouvoir pousser un peu plus loin les exercices d'assouplissement du tendon d'achille. 

Bon par contre, seulement la moitié de mon poids en appui 2 mois après l'accident... ça veut dire que les 3 mois d'arrêt prescrits pour remarcher correctement ne seront pas de trop, j'avoue avoir espéré être remis un poil plus rapidement, mais non, il faudrait continuer à être patient. 

Pour la suite, et bien j'ai déjà mes rendez-vous pour le mois prochain : nouvelle radio de contrôle, nouvelle visite chez le spécialiste. Et à la suite de celui-ci, si le tibia s'est bien consolidé, on va sûrement m'enlever les 2 vis inférieures du clou, celles proches de la cheville. Le but est que la rigidité du clou n'interfère pas avec la flexibilité naturelle du tibia. Le clou restera donc "suspendu" dans le tibia, via les vis sous le genou, mais ne servira plus de tuteur. 

Même si je n'étais pas préparé à cette nouvelle intervention, je la prends aussi comme une bonne nouvelle : ma peur était d'avoir un souci côté cheville pendant ma période avec la quincaillerie, et une entorse avec les vis juste au-dessus de la cheville aurait certainement été compliquée à gérer, en gros je n'avais plus de joker. Bon je ne compte pas pratiquer d'activité à "risques" pour ma jambe en 2013, mais enfin c'est un épée de Damoclès qui disparait, et si ça se trouve je pourrai trottiner un peu cette année 

Voilà, quelques nouvelles quand j'aurais fait quelques séances un peu plus hard que l'électrostimulation chez le kiné. 

Fred

PS : pour les curieux, une belle vidéo ( la 1ère ) sur ce genre de fracture dans cet article http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-double-fracture-tibia-perone-la-jambe-brisee-197.asp?1=1&IdBloc=Tout# 

Mais gaffe, vers 3min30sec ça devient limite avec la vue du genou ouvert pour l'insertion du clou 

Bon après les points communs avec tous ceux se déplaçant avec des cannes suite à une blessure, j'ai essayé de faire le point sur les différences. 

Au niveau de la fracture, celle-ci ne m'aura fait souffrir que le soir, une fois au lit. Cela correspondra d'ailleurs à mon usage des anti-douleurs, rien en journée, ou le fait d'être un minimum occupé suffit à faire oublier la douleur. Par contre au moment d'aller se coucher, dose maxi, au début pour contrer la douleur, mais aussi l'inconfort de ne pouvoir dormir que sur le dos, un coussin sous le genou. Mon médecin finira d'ailleurs par m'autoriser le double de dose, car en général au bout de 5-6h la douleur se réveillait et faisait que je reprenais un cachet. 

Un mois après l'opération, je passe mes premières nuits sans aucun médicament, plus de douleur, et surtout le minimum de souplesse retrouvée pour pouvoir dormir dans toutes les positions ou presque. Je me rends compte aussi que je n'aurais jamais rien ressenti au niveau de la fracture du péroné, que ce soit au moment de l'accident ou pendant ma convalescence. 

Par contre, ce qui m'aura pas mal gêné, ce sont les agrafes, notamment celles vers la cheville et la rangée sur le genou devant la rotule. En plus de se rappeler à mon souvenir à chaque mouvement un peu trop ample, elles nécessitaient un nouveau pansement tous les 2 jours, et donc un soin infirmier à domicile... le matin, parfois tôt. 

C'est peut être bête, mais à ma sortie d'hôpital le bilan niveau sommeil en était à 2 nuits blanches (la nuit de la Saintélyon + le lendemain de l'opération), et le reste des nuits pas vraiment fameux. Au retour à la maison, les nuits restaient entrecoupées de réveils, et généralement l'infirmière passait pour le pansement ou la piqûre anti-phlébite au moment ou l'anti-douleur pris à 5-6h du matin faisait son effet, le tout entretenant un état de fatigue.

Bref, l'ablation des agrafes au bout de 20 jours fut une vrai libération : au niveau des soins, il ne restait plus que la piqûre anti-phlébite, et celle-ci se faisant en intra-musculaire, je me suis vite décidé à me piquer le bide tout seul, pour être maître de mon emploi du temps matinal. Celà m'a permis d'allonger les nuits par les grasses matinées, et récupérer un peu. Après ces agrafes résultant de l'insertion du clou font aussi que j'ai pu me passer de plâtre, ce qui fut tout de même un gros avantage je pense, en terme de mobilité du genou et de la cheville, et de facilité pour se doucher. 

En plus du sommeil, la disparition des agrafes m'a aussi permis de reprendre l'exercice physique, histoire de ne pas me retrouver avec 10 kg supplémentaires à la fin de ma convalescence. D'ailleurs pour l'instant le bilan n'est pas mauvais, 2.5kg de perdu depuis un mois, je comprends pas trop mais je prends 

Donc depuis le 20 décembre, c'est 20 à 50 min d'exercice le matin 3 à 4 fois par semaine, les jours où je ne vais pas au kiné, qui lui travaille en douceur au niveau du mollet via électrostimulation. Une vingtaine de minutes pour la cuisse et le fessier à droite ainsi que quelques abdos et autres exercices de liaison autour du bassin, et encore 20 min pour la partie supérieur, dont le dos. Finalement, les années de salles de fitness et de muscu m'auront bien servi, pour connaître des exercices faciles à faire au sol, sans avoir besoin de matériel pour la partie inférieure, et pour pouvoir travailler la partie supérieure avec juste une haltère.

Voilà, un mois après l'accident le bilan n'est pas mauvais côté musculation de la cuisse, l'amplitude de mouvement du genou est bonne. Les points à travailler avec l'autorisation du médecin vont être l'amplitude de mouvement de la cheville, et re-muscler le mollet. Plus de nouvelles dans 2 jours après ma visite chez l'orthopédiste

A bientôt.

Fred 

Suite à ma fracture du tibia et du péroné pendant la Saintélyon, j'avais envie de donner des nouvelles, partager l'expérience de la récupération après une blessure de ce type, mais sans squatte le post des blessés ou de la Saintélyon 2012. Alors j'ai fini par demander la création d'un blog, et voilà 

Après la sortie de l'hôpital, le premier changement aura tout bêtement été l'apprentissage de la vie avec les cannes anglaises, expérience nouvelle pour moi. J'ai donc, comme toutes les victimes d'entorses ou autres, découvert les désagréments de celles-ci. 

Le plus handicapant, finalement ce n'est pas la vitesse de déplacement réduite. Bien sûr on ne part pas faire des km, mais on s'habitue, on s'organise. Les escaliers, c'est déjà plus ennuyeux, enfin pour moi surtout à cause du stress d'un déséquilibre qui m'obligerait à m'appuyer fortement sur ma jambe blessée, plus qu'à cause de l'effort physique. 

Non finalement le plus chiant avec ces cannes, c'est qu'une fois prise en main... ben on ne peut plus rien en faire de ses mains justement. Ouais je sais, c'est trivial, mais je n'avais jamais réalisé avant de me retrouver dans cette situation. Impossible d'emmener une assiette de la cuisine à la salle à manger, et donc d'aider à mettre ou débarasser la table, de déplacer le moindre objet un peu encombrant, c'est vraiment cela qui m'aura fait me sentir "diminué" pendant ma convalescence. Bien sûr avec un sac à dos on peut faire quelques trucs, pour ma part j'ai ressorti mon gilet de rando sans manche version pêcheur avec de multiples poches, dont une grande dans le dos, mais ça ne compense pas tout. 

Voilà pour ce premier billet, j'ai du retard depuis un mois, la suite pour bientôt 

Fred