Par freddo90 - 07-01-2013 12:29:26 - 2 commentaires
Bon après les points communs avec tous ceux se déplaçant avec des cannes suite à une blessure, j'ai essayé de faire le point sur les différences.
Au niveau de la fracture, celle-ci ne m'aura fait souffrir que le soir, une fois au lit. Cela correspondra d'ailleurs à mon usage des anti-douleurs, rien en journée, ou le fait d'être un minimum occupé suffit à faire oublier la douleur. Par contre au moment d'aller se coucher, dose maxi, au début pour contrer la douleur, mais aussi l'inconfort de ne pouvoir dormir que sur le dos, un coussin sous le genou. Mon médecin finira d'ailleurs par m'autoriser le double de dose, car en général au bout de 5-6h la douleur se réveillait et faisait que je reprenais un cachet.
Un mois après l'opération, je passe mes premières nuits sans aucun médicament, plus de douleur, et surtout le minimum de souplesse retrouvée pour pouvoir dormir dans toutes les positions ou presque. Je me rends compte aussi que je n'aurais jamais rien ressenti au niveau de la fracture du péroné, que ce soit au moment de l'accident ou pendant ma convalescence.
Par contre, ce qui m'aura pas mal gêné, ce sont les agrafes, notamment celles vers la cheville et la rangée sur le genou devant la rotule. En plus de se rappeler à mon souvenir à chaque mouvement un peu trop ample, elles nécessitaient un nouveau pansement tous les 2 jours, et donc un soin infirmier à domicile... le matin, parfois tôt.
C'est peut être bête, mais à ma sortie d'hôpital le bilan niveau sommeil en était à 2 nuits blanches (la nuit de la Saintélyon + le lendemain de l'opération), et le reste des nuits pas vraiment fameux. Au retour à la maison, les nuits restaient entrecoupées de réveils, et généralement l'infirmière passait pour le pansement ou la piqûre anti-phlébite au moment ou l'anti-douleur pris à 5-6h du matin faisait son effet, le tout entretenant un état de fatigue.
Bref, l'ablation des agrafes au bout de 20 jours fut une vrai libération : au niveau des soins, il ne restait plus que la piqûre anti-phlébite, et celle-ci se faisant en intra-musculaire, je me suis vite décidé à me piquer le bide tout seul, pour être maître de mon emploi du temps matinal. Celà m'a permis d'allonger les nuits par les grasses matinées, et récupérer un peu. Après ces agrafes résultant de l'insertion du clou font aussi que j'ai pu me passer de plâtre, ce qui fut tout de même un gros avantage je pense, en terme de mobilité du genou et de la cheville, et de facilité pour se doucher.
En plus du sommeil, la disparition des agrafes m'a aussi permis de reprendre l'exercice physique, histoire de ne pas me retrouver avec 10 kg supplémentaires à la fin de ma convalescence. D'ailleurs pour l'instant le bilan n'est pas mauvais, 2.5kg de perdu depuis un mois, je comprends pas trop mais je prends
Donc depuis le 20 décembre, c'est 20 à 50 min d'exercice le matin 3 à 4 fois par semaine, les jours où je ne vais pas au kiné, qui lui travaille en douceur au niveau du mollet via électrostimulation. Une vingtaine de minutes pour la cuisse et le fessier à droite ainsi que quelques abdos et autres exercices de liaison autour du bassin, et encore 20 min pour la partie supérieur, dont le dos. Finalement, les années de salles de fitness et de muscu m'auront bien servi, pour connaître des exercices faciles à faire au sol, sans avoir besoin de matériel pour la partie inférieure, et pour pouvoir travailler la partie supérieure avec juste une haltère.
Voilà, un mois après l'accident le bilan n'est pas mauvais côté musculation de la cuisse, l'amplitude de mouvement du genou est bonne. Les points à travailler avec l'autorisation du médecin vont être l'amplitude de mouvement de la cheville, et re-muscler le mollet. Plus de nouvelles dans 2 jours après ma visite chez l'orthopédiste
A bientôt.
Fred
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2 commentaires
Commentaire de philkikou posté le 10-01-2013 à 22:22:32
C'est en bonne voie,... de la patience et tu vas repartir du bon pied !!!
Commentaire de freddo90 posté le 11-01-2013 à 17:37:19
Il en faut de la patience c'est clair, pas forcément pour le temps passé à la maison, mais pour tout le processus médical, les rendez-vous chez le médecin traitant pour ensuite avoir le rendez-vous chez le spécialiste, les radios, les prises de sang à cause de l'anti-coagulant... c'est ça qui est le plus long à supporter je trouve !
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